Après un parcours académique ou professionnel en occident, tout Africains est-il fait à retourner sur ses terres d’origines ?  Ou les ‘’repats’’ sont-ils tous fait pour retourner sur leurs terres natales ? Telle était la problématique sur laquelle ont débattus les invités de l’Inspir’Talk du 23 juin, qui a eu pour cadre le siège du MEDEF ( le patronat français ) à Paris. La conférence a reposée en un premier temps sur le Partage des résultats du sondage sur les ‘’repats’’Africains.

Les organisateurs ont ensuite mis sur pied un atelier mettant en lumière les initiatives publiques et privées qui encouragent le retour sur le continent Africain, avec à la fin, un débat interactif avec Gossy Ukanwoke, fondateur de Beni American University et Paola Audrey Ndengue, fondatrice de PANNELLE & Compagnie : deux entrepreneurs au parcours atypique qui ont partagé leur expérience avec les participants.

En effet le retour en Afrique après des années d’études ou d’emploi en Europe nécessite qu’on en discute de long en large, parce qu’il devient une question que se pose plusieurs Africains et devient parfois un risque pour certains, à cause de plusieurs paramètres présents sur le terrain Africain : la mentalité surtout. Certains ont peur d’être déçus ou désillusionnés sans compter ceux qui craignent les ‘’sorciers du village’’. Il convient alors de se demander comment convaincre ces Africains qui ont des connaissances immenses, de rentrer au bercail pour mettre leur savoir-faire au service de l’Afrique.

L’Afrique est en plein développement et plus de connaissances ferait bouger les choses encore plus (le secteur de l’emploi, l’innovation…) Rentrer en Afrique n’est pas un retour à la case départ, mais plutôt un retour pour transformer ‘’sa case ‘’ en un gratte-ciel. Il convient de dire aux désireux de revenir en Afrique qu’il faudrait avoir l’esprit. Ces manques peuvent devenir très tôt des raisons pour entreprendre. Il faudra aussi avoir la patience et l’humilité nécessaire (éviter de trop faire le « yovo » (le blanc) comme on le dit souvent au Bénin), éviter également de vouloir trop vite changer les mentalités du jour au lendemain, aucune révolution ne se fait en un claquement de doigts. Revenir après un long moment n’est forcément pas facile, mais avec de la détermination et l’envie d’apporter à son pays, on peut bouger des montagnes.